samedi 31 décembre 2011

De pire en pire ...

J'avais dit que si on n'aime pas le vent, il faut éviter la Patagonie, ben, le Cap Vert aussi ... du moins en cette saison !

Le vent ensable tout




Les vagues sont de plus en plus énormes :



On cherche un coin un peu plus calme ; on le trouve à 1km environ ; Claire s'amuse alors dans les vagues, mais bien prudemment ...


Dans les vagues au Cap Vert por patnoel75

On revient sur nos pas car on aperçoit une voile de kite ... un fou ??



C'est mieux en vidéo, sauf que je ne voyais rien sur l'écran, donc le cadrage est parfois plus que discutable, mébon ...


Kite au cap vert por patnoel75

C'est pas tout ça, mais ça va être l'heure de déjeuner, on rentre donc :


Je ne sais pas, vous, mais moi, je ne m'en lasse pas ! D'ailleurs sur la plage, presque tout le monde ne fait que ça : photographier les vagues. Faut dire qu'il n'y a pas grand chose d'autre à faire ...





Ce soir réveillon ! On vous racontera ...

vendredi 30 décembre 2011

La Tempête !

On avait annoncé un vent encore plus violent pour vendredi et peut-être encore samedi ; ben … c’est vrai et en plus la mer déjà bien formée hier est aujourd’hui démontée !
Résultat, tout est annulé : plus de plongée jusqu’à lundi (comme on part justement lundi, ça veut dire plus de plongée ! J’en aurai donc fait une, c’est déjà ça …).
Trop de vagues aussi pour la planche et même les kites ne sont pas de sortie. Drapeau rouge sur toute la plage !
Pourtant, vu du club Mistral, tout parait calme.

Mais quand on s’approche on mesure l’illusion d’optique !



Ben … reste la balade ; on arpente donc la plage en admirant les rouleaux.




Y a quand même un malade qui a tenu à avoir sa leçon de kite … il a vite renoncé !



On décide d’aller le plus loin possible, en faisant quelques poses photos ; pendant 1 ou 2 km, on a l’impression d’être en plein désert.






Passé une espèce de cap, la mer se calme soudain et on voit apparaitre au loin une sorte de mirage sorti des mille et une nuits ; en fait un hôtel gigantesque (le Riu Clubhotel), peuplé de super beaufs dont le plus mince –si on exclut les enfants- doit quand même avoisiner le quintal … On est content de ne pas avoir réservé là !








Après cette visite édifiante, retour chez nous au pays des vagues et d'une certaine tranquillité.



Et on se prépare pour le déjeuner à notre Beach Club où nous avons notre table réservée tous les midis.


Cet aprèm on va aller jouer dans les vagues ; pas juste les prendre en photo !
(...)
Et bien voilà, on s'en est pris des paquets ! Pas de photo, of course, mais pour des bonnes vagues, c'étaient des bonnes vagues !
Ensuite, un peu désoeuvrés on est allés se défouler un peu : kickboxing pour moi



mini-golf pour Claire, mais ayant fait le 1 en 7 coups, le moral n'y était pas trop pour un 18 trous ...


On retourne au Barracuda ce soir, ils ont un carpaccio de Wahoo qui vaut le déplacement et le vin local (Cha do Fogo) est plus que sympathique ...
On verra ce que demain nous réserve, mais ils ne semblent pas trop optimistes pour l'état de la mer.

jeudi 29 décembre 2011

Le traditionnel billet de Claire (le 1er !)


Retour à la chambre après une mémorable séquence de windsurf que je préfère vous raconter moi-même, enfreignant la loi qui dit que Patrick raconte les vacances que Claire vit !
Ce matin, le vent était terrible. Partie hier avec une 5m9 et ayant bien cru que je ne m’en relèverai pas ce matin, j’ai sagement pris une 4m5 qui m’a parue impossible à gérer même sur la plage, j’ai alors voulu l’échanger pour une 4m qui était aussi convoitée par une russe tout en seins et en silicone, pourvue par ailleurs, et c’est ce qui m’a rendue agressive, de ses deux grands enfants pour la défendre ! Mes enfants, si loin de moi et qui ne m’ont jamais ainsi encadrée dans un spot de planche, m’ont néanmoins donné la force d’arracher cette dernière voile à cette menaçante Walkyrie.
Et cette voile était bien celle qu’il me fallait. J’ai volé sur l’eau avec bonheur grisée de vitesse et de vent au volant de cette écoPorsche … qui vaut sûrement bien cette 911 qui me narguait à l’aéroport en couverture du magazine « automobile ». Ma petite 110 funride répond au doigt et au pied, et accélère sans rechigner me propulsant vers des sommets de volupté et parfois dans des abimes tournoyants. Elle vrombit facilement et en régime de croisière ronronne allégrement.
Cet après midi le vent était moins régulier mais la houle beaucoup plus forte et j’ai monté sur des murs d’eau, et descendu ces vagues énormes que j’ai habilement négociées grâce aux amortisseurs de rêve de ce petit jouet ! Et sur les bords retour, j’ai interminablement surfé sur des crêtes écumeuses. C’était bien tout ça et je regrette juste de ne pas vous avoir comme compagnons de voyage sur ces gouffres amers !
Quand partons-nous apprendre le kite ? Il y a sur la plage des couples de frères qui se lancent à l’assaut des vagues et s’envolent bien haut dans l’air, superbe à regarder !
Par ailleurs, cet endroit est étrange, on ne se sent nulle part vraiment. L’hôtel n’a aucun cachet mais n’est pas déprimant non plus. On croyait aller dans un endroit sauvage et il y a quand même pas mal de touristes, je croyais qu’on aurait chaud et c’est venté comme la Patagonie ! Reposant en tous cas et assez cool … surtout pour Patrick.

Le 3ème jour, le vent forcit ...

3ème jour, déjà ! Le temps est un peu voilé, mais le vent n’a pas baissé, bien au contraire.

Je vous propose un petit reportage sur l’hôtel et les environs immédiats ; notre « îlot » n’est en fait pas si isolé que ça ; le restau principal où on prend aussi le petit déj est à deux pas


Et les chambres « normales » ne sont pas mal, sauf celles qui donnent sur le golf (!)



On part vers le village (à gauche en regardant la mer) et on fait un petit coucou à nos amis plongeurs (on ne plonge pas aujourd’hui)


Avant d’aller voir les bateaux des pêcheurs, près de la jetée où ils vendent quelques poissons.





Reconnaissance du restau que nous convoitons pour ce soir,


Et on continue jusqu’à une résidence hôtel assez joliment paysagée, mais moins luxueuse que notre hôtel, donnant sur un vieux port aujourd’hui désafecté.






Au retour, un coup d’œil sur le terrain de beach soccer qui aurait fait le bonheur de Gasp et Jérem …


Bon, c’est pas tout ça, on va voir comment Claire se débrouille en planche : le vent est franchement plus fort, hier elle naviguait avec une 5.9m ; là elle a pris une 4m … Arrivé sur place, je constate que beaucoup observent et peu naviguent ! Les vagues ne font pas 4m, mais elles sont tout de même sérieuses.




Les mises à l’eau des quelques téméraires qui affrontent les éléments sont plutôt sportives !




Mais que vois-je au loin ? Ben … Claire, a priori plutôt à l’aise :




Elle rentrera quand même avec le tibia en sang, mais rien de bien méchant.
Les kiters eux, s’en donnent à cœur joie ; ils sont sensiblement plus nombreux que les windsurfers sur l’eau …




On l’a vu, la plage est plutôt belle, mais ces imbéciles de promoteurs capverdiens –ou investisseurs de je ne sais quelle nationalité- ne résistent pas au plaisir de faire du fric quitte à défigurer le site et ils construisent comme des fous, des trucs immenses et hideux … 350.000 Euros environ le 3 pièces vue mer, si ça vous dit, on rapporte la doc …